Qui dit amour au Brésil dit aussi « Macumba! », terme péjoratif pour désigner des pratiques de sorcellerie. Les Brésiliens font appel au Macumba pour régler leurs soucis d’ordre financier ou de santé mais, le plus souvent, pour résoudre des crises sentimentales. Tout comme au Brésil, la sorcellerie est également utilisée dans de nombreux pays d’Afrique pour trouver l’amour. Cela devient une alternative de plus en plus crédible même à travers le monde. Vous aussi, vous pouvez en profiter. Vous pouvez faire usage de la sorcellerie et trouver l’amour. Pour cela, il faut déjà que vous commenciez par trouver un bon marabout ou un bon sorcier qui soit prêt à vous aider. Une fois que c’est le cas, vous profiter des bienfaits de la sorcellerie à l’état pur. Comment récupérer un amant volage ou comment écarter une maîtresse encombrante, briseuse de couple ?
Quelles sont les différents types de sorcelleries ?
Il existe différents types de sorcelleries dans la culture européenne, plus précisement chez les wicaas. Nous pouvons citer entre autres : le stregheria, le feri wicca, le georgian wicca, le seax wicca et bien d’autres types de sorcellerie. Découvrons ensemble chacun d’entre eux.
Sorcellerie amour : Feri Wicca
Victor et Cora Anderson sont les enseignants originaux de la Tradition Feri. Victor est universellement reconnu comme le Grand Maître de son ordre, la Feri. Il a été initié en 1926 par une prêtresse d’Afrique. Il est également l’un des derniers véritables Kahunas. Son livre de poésie, Thorns of the Bloodrose, est considéré comme un classique de la poésie païenne contemporaine. En 1959, Victor a initié feu Gwydion Pendderwen (âgé de 13 ans à l’époque), qui devint plus tard un chef de file dans la tradition Feri. Gwydion s’est concentré sur les aspects celto-gallois ; tandis que Victor et Cora ont continué à pratiquer la tradition telle qu’elle était à l’origine, avec des influences Huna et diasporiques Africaines, surtout Dahoméennes-Haïtiennes.
Starhawk a été également formée à la tradition Feri et l’a fortement incluse dans son système Reclaiming. La Tradition Feri honore la Déesse et son fils, frère et amant (les Jumeaux divins) comme les forces créatrices primordiales de l’univers. Les Dieux sont considérés comme des êtres spirituels réels comme nous-mêmes et non pas uniquement comme des aspects de notre psyché. C’est une tradition extatique plutôt que de fertilité, qui met l’accent sur le polythéisme, la pratique magique, le développement personnel et la théurgie. Une forte emphase est mise sur l’expérience sensuelle et la conscience, incluant le mysticisme sexuel, qui n’est pas limité à l’expression hétérosexuelle.
Sorcellerie amour : Georgian Wicca
Le mot qui décrit le mieux la Georgian Tradition est « éclectique ». Même si la formation procurée aux étudiants au départ est Alexandrienne, il n’est nullement impératif de suivre cette voie aveuglément. George Patterson (le fondateur de la tradition) disait toujours « si cela marche, utilisez-le ; si ça ne fonctionne pas, laissez tomber ». Des gens issus de nombreuses traditions contribuaient à la lettre d’information.
Sorcellerie amour : Minoan Sisterhood
La Sororité fut fondée à Manhattan, New York, au milieu des années 70. À la différence de sa contrepartie masculine, la Fraternité, la Sororité n’est pas exclusivement homosexuelle. Cependant, les covens sont uniquement composés de femmes. Cette Tradition revendique Phyllis Curott, l’auteur récemment célèbre, comme une de ses initiées, bien qu’elle l’ait ensuite quittée pour former sa propre tradition (voir CIRCLE OF ARA ci-dessus).
Sorcellerie amour : Seax-Wicca
Fondée par Raymond Buckland en 1973 et basée sur les traditions et la mythologie saxonnes. Les covens sont menés par un Prêtre et une Prêtresse qui décident pour eux-mêmes s’ils travaillent en robe ou skyclad. Les rituels sont ouverts et les décisions sont prises démocratiquement.
Sorcellerie amour : Stregheria
La Stregheria est une forme de sorcellerie originaire d’Italie. Il existe plusieurs traditions distinctes qui partagent des racines communes dans différentes régions d’Italie. Également appelée « la Vecchia Religione, » la Stregheria est une religion axée sur la nature. Ses adeptes vénèrent les forces de la Nature sous la forme de Dieux et Déesses. Les sorcières de la Vecchia Religione sont appelées Streghe (pluriel), avec le titre de Strega (pour une femme) et Stregone (pour un homme).
La Stregheria prend racine dans la religion populaire des Latins (les Romains étaient un peuple latin) et des Étrusques. Dans la tradition Aridian, enseignée par Raven Grimassi dans « Ways of the Strega » ; le panthéon est différent des dieux urbains des Romains, bien que certaines de ces divinités aient été communes aux Étrusques. La plus importante était Diane ; dont le culte était concentré dans un temple au bord du lac de Nemi, dans les monts Albains. Il existe d’autres traditions de Stregheria en Italie, qui peuvent adorer les dieux urbains des Romains.
Sorcellerie amour : Welsh Witchcraft
La Sorcellerie galloise est un terme parapluie ; qui englobe tous ceux qui rendent un culte aux anciennes divinités galloises et qui pratiquent la Faerie magick. La plus grande association de traditions galloises aux États-Unis (et probablement au monde) est l’Association du Cymry. Certains membres des covens sont Wiccans, d’autres ne le sont pas. Le plus connu, l’Église d’Y Tylwyth Teg (le groupe fondateur de Cymry) est une Église officielle en Géorgie qui enseigne la sorcellerie galloise ; comme une tradition essentiellement chamanique, extatique, qui travaille énormément avec les royaumes de Féerie.
Wicca Dianique
Il existe deux branches distinctes de Wicca Dianique ; le premier coven Dianique aux USA fut formé fin des années 60 par Morgan McFarland et Mark Roberts, à Dallas ; Texas. Cette branche donne la primauté à la Déesse dans sa théologie, mais honore le Dieu Cornu comme Son Époux bien-aimé. Les covens comprennent à la fois femmes et hommes. Cette branche est parfois appelée « Old Dianic« , et il existe encore des covens de cette tradition spécialement au Texas. D’autres covens possèdent une théologie similaire ; mais ne descendent pas directement de la lignée de McFarland/Roberts et sont dispersés dans tout le pays. L’autre branche, la Sorcellerie Dianique féministe ; se focalise exclusivement sur la Déesse et ses covens sont composés uniquement de femmes ; souvent avec une forte présence lesbienne.
Cette branche tend à être dépourvue d’une structure et à être non hiérarchique ; utilisant le processus de décision par consensus et réalisant des rituels simples ; créatifs et expérimentaux. Ce sont des groupes féministes politiquement engagés, habituellement très positifs, singuliers et émotifs. Pour ces deux branches, les rituels sont éclectiques ; certains dérivent des traditions Gardnérienne et Faery, tandis que d’autres sont nouvellement créés. L’accent est mis sur la redécouverte et la revendication du pouvoir et de la divinité féminine ; la prise de conscience et la combinaison de la politique au spirituel.
Wicca éclectique
Groupes ou solitaires ne suivant aucune Tradition particulière ou mythe, mais combinant des éléments de quelques-uns ; selon la formation, les préférences et expériences des pratiquants. Les déités de quelques panthéons peuvent être invoquées, parfois même au cours d’un même rituel ; particulièrement lorsqu’un travail a été conçu pour une cause spécifique. Dans un tel cas, les éclectiques peuvent appeler un assortiment de Déesses de l’Amour, etc., issues de différentes cultures. C’est la branche la plus florissante de la Wicca aujourd’hui ; du fait du grand nombre de livres disponibles et du manque de covens traditionnels ; qui n’ont pas de place pour de nouveaux étudiants ou qui n’ont pas assez d’Elders (Aînés) pour partir et fonder des covens.
La sorcellerie peut influencer l’amour et la sexualité
Il est bien évident qu’aux phénomènes de la Sorcellerie se mêle souvent l’influence de la sexualité. On n’est pas sans remarquer qu’il y a beaucoup plus de sorcières que de sorciers. Michelet l’avait déjà souligné : « Pour un sorcier, dix mille sorcières. L’hystérie a pu donc jouer un rôle souvent important dans les visions démoniaques rapportées aux juges par les accusées. M.E. Delcambre écrit avec raison : « L’origine du mythe des visions infernales dont seraient l’objet les sorcières paraît ; de toute évidence, pathologique : à toutes les époques et sous toutes les latitudes, des hystériques ; obsédées par la phobie du Diable ont été victimes d’hallucinations démoniaques : de tels troubles mentaux ; constants durant toute la vie du sujet, ont dû tout naturellement se multiplier à la faveur du choc psychologique résultant de son incarcération ; et de son jugement et surtout de l’épreuve de la torture.
Mais si la pathologie explique l’existence de semblables crises hallucinatoires, elle ne rend pas compte à elle seule ; de la forme revêtue par ce genre d’apparitions, imposée au malade par la mentalité du milieu social où il vit. Il y a donc dans l’aveu de la sorcière et ; la description de choses rapportées par elle à la fois le produit de son hystérie ou de sa vision onirique et la transposition de l’aspect social en mode démoniaque ; influence certaine quant à cela de la procédure judiciaire menée contre la Sorcière. Vision onirique ? Le Sabbat n’est au fond que cela. Avant que d’y partir, la sorcière non seulement se frotte le corps d’un onguent, mais avale aussi une certaine drogue…
La sorcellerie est une pratique et non une religion
L’année 2022 n’en est qu’à ses début, et déjà on peut dire qu’elle ressemble étrangement à 2021. Cette dernière n’était pas une année comme les autres (pour ne pas dire une année de merde). Ça ne veut pas dire pour autant qu’on ne peut pas se fixer des objectifs et faire de notre mieux pour attirer de bonnes choses dans notre vie. Alors pourquoi ne pas réveiller la sœur Halliwell qui sommeille en nous, et tenter de jeter un sortilège ou deux pour concrétiser nos intentions et réaliser nos objectifs ?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, mettons les choses au clair dès le départ : la sorcellerie est une pratique, pas une religion. Vous pouvez être de n’importe quelle confession et pratiquer la sorcellerie. Certaines religions, comme la Wicca, sont intrinsèquement liées à la sorcellerie, mais il n’est pas nécessaire d’être Wiccan pour être sorcier. La sorcellerie peut être pratiquée de plusieurs manières, et même le fait de choisir de ne pas suivre une voie est une voie en soi. Il n’y a pas une seule façon de le faire, et chaque pratique est légitime.
Un peu perdue ? Rassurez-vous ! Tout ce que j’essaie de dire ici, c’est que la sorcellerie, la magie et tout ce qui va avec sont des pratiques ouvertes et disponibles à toute personne intéressée. C’est au moment où vous dites que vous êtes une sorcière que vous devenez une sorcière – aucune initiation, aucun rituel ou cérémonie n’est nécessaire.
Sans vouloir avoir l’air ridicule, il y a quelque chose de fondamentalement satisfaisant à l’idée de puiser dans notre énergie intérieure et celle du monde qui nous entoure pour voir nos rêves et désirs se concrétiser. Le bonus : cette beauté peut aussi être esthétique.
Plantes et sorcellerie
Valeur symbolique, pouvoirs magiques : les plantes font partie de l’arsenal des sorciers, sorcières et mages, et ceci depuis des civilisations très primitives. Quelles sont ces plantes magiques ? Comment le sorcier les utilise-t-il ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qui rend magique une potion ?
De la plante médicinale à la plante magique
Connaître les vertus médicinales des plantes, c’était, de tout temps et chez tous les peuples, disposer d’un pouvoir inaccessible au commun des mortels (lire : Ces plantes qui soignent). L’imaginaire collectif a eu tôt fait d’assimiler à un sorcier ou une sorcière celui ou celle qui possédait ce savoir ancestral et était capable de préparer des tisanes et autres préparations préventives, curatives ou purifiantes. Et comme ce savoir « médical » empirique semblait bien mystérieux, à une époque où la science n’avait pas encore apporté son éclairage, on l’associait volontiers à des croyances, légendes ou phénomènes surnaturels : alchimie, diable, fantômes, esprits, fées, monstres, totems..
Les vertus accordées aux plantes n’étaient donc pas que médicinales : aphrodisiaques, divinatoires, purificatrices, défensives, apaisantes, porte-chance, punitives, ou encore favorables à la réussite, à la fortune, l’amour, l’affection, la fécondité, le relationnel… la superstition attribuait aux plantes d’innombrables propriétés, susceptibles d’avoir un effet dans des domaines aussi étendus que variés.
On se méfiait donc de ceux qui connaissaient les plantes et savaient les utiliser, perçus comme capables du meilleur comme du pire. Souvent du pire : sorciers et sorcières ont souvent tenu le mauvais rôle dans les contes et les légendes d’antan, mais de nos jours, le sorcier est moins diabolisé. Ainsi, le Grand Schtroumpf de la bande dessinée de Peyo cueille de la salsepareille, des graines d’hellébore et des champignons nécessaires à ses gentilles potions, et le druide Panoramix, ami d’Astérix, passe une partie de son temps à cueillir du gui à l’aide d’une serpe d’or.
Plantes de sorcières
Ce ne sont pas uniquement les plantes les plus rares, les plus mystérieuses ou les plus connotées « potion magique » qui sont utilisées par les sorciers : des aromatiques ou des plantes potagères comme le persil, le romarin, le laurier, l’oignon, la livèche ou l’ail figurent en bonne place dans la liste des plantes magiques, de même que des plantes sauvages a priori sans prétention : bardane, chiendent, ajonc, aubépine, achillée, buis, pissenlit, trèfle, ail des ours, millepertuis, armoise, gui, bruyère, noisetier…
Ceci étant, la magie noire a souvent recours à des plantes beaucoup moins anodines (toxiques ou hallucinogènes), comme le datura, l’aconit napel, la mandragore, l’hellébore, la morelle noire, la jusquiame, le ricin ou encore le pavot somnifère.
Chacune de ces plantes dites « magiques » est symboliquement rattachée à un élément : feu, air, eau, terre, et à une planète (ce qui illustre le lien qui existe entre sorcellerie et astrologie).
Sorcellerie ou phytothérapie, où est la frontière ?
Mais alors, qu’est-ce qui différencie la potion magique de la préparation phytothérapique ? Disons que n’importe qui ayant une connaissance des propriétés thérapeutiques des plantes et des dosages adéquats peut préparer une tisane, une décoction, un cataplasme ou un onguent destiné à soigner.
En revanche, pour préparer une potion magique, il faut non seulement choisir les bonnes plantes, les cueillir au moment opportun (un peu comme la cueillette des plantes médicinales ou aromatiques) et les associer correctement entre elles, mais aussi pratiquer un rituel de consécration des plantes destiné à optimiser leur pouvoir : récitation d’une incantation au moment de la cueillette, et processus de préparation durant lequel le sorcier, grâce à une intense concentration et une manipulation des plantes avec ses mains, ressent, canalise et « oriente » les vibrations et l’énergie de la plante en fonction du but poursuivi (ce qui n’est pas sans rappeler, de loin, et d’un point de vue strictement énergétique, la dynamisation des préparations en biodynamie).
Pour préparer une potion magique, il faut donc être sorcier : si pas de don de sorcellerie, pas de pouvoir, pas de magie, et pas de potion, mais une simple tisane ! Ce ne sont donc pas tant les plantes qui sont magiques, que celui qui prépare la potion…